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Le comédien Eric Lauret (Kaz Péi, Y Prétan) est venu au lycée Bel Air hier, lundi 22 novembre, pour nous présenter sa nouvelle pièce de théâtre « Quand même ça » (Projet culturel Guetali de la Région Réunion)

C’est l’histoire de la rencontre de ses parents, dans les années 60, à l’époque des bals lontan. Et il nous raconte cela avec beaucoup d’humour… et le tout en musique !

Ce fut un très bon moment de partage, d’anecdotes, de chants et de fous-rire.

« La pièce commence par une exclamation, le comédien affirme qu’il va nous raconter son histoire, l’histoire de la rencontre de ses parents : sa mère et son père. Le lieu de la pièce est l’île de la Réunion, plus précisément au « Poker d’As », un bal des années 1950, un lieu qui a existé et que certaines personnes de cette génération connaissent sur l’île. La transformation de l’artiste débute lentement, celui-ci nous expose des faits réels afin que nous puissions nous identifier à lui et progressivement nous amener à comprendre les différents rôles qu’il va jouer par la suite. La partie initiale de sa pièce sert à faire comprendre aux spectateurs ses métamorphoses. » (Maëlle Brigy-Catronia, TG2)

« Pour bien établir sa métamorphose, c’est-à-dire le fait de changer de forme, de nature ou de structure (du lat. métamorphosis), Eric Lauret va citer des noms de personnages, trouver un caractère ou encore une attitude à chacun d’eux. Certains prénoms reviennent beaucoup comme Figir Makatia, Didith ou encore le Cardinal chinois . Ces prénoms vont apparaitre au fur et à mesure et vont s’associer à des faits réels. A mon avis, je pense que s’il évoque ces prénoms, c’est qu’il a déjà entretenu une certaine forme de relation avec ces personnages ou que ces personnages ne lui sont pas inconnus. Il doit sûrement connaitre leurs prénoms grâce à des histoires racontées. Je trouve donc que le public est emporté dans un monde parallèle, c’est le même cas pour les interactions qu’il propose tout au long de son spectacle. Ces interactions sont divertissantes. En effet, Il prend comme exemple une tête d’ail, il fait participer le public en donnant ce dernier à une fille et en expliquant qu’auparavant, si la fille ne voulait pas danser, on lui donnait une tête d’ail pour aller l’éplucher. Prenons aussi comme exemple ces blagues visées avec le terme « Arrête », qui survient lorsqu’il est dans la peau d’Harry et essaye de dévoiler son amour en se métamorphosant en une personne assez timide à Didith. Il implique le public tout au long du spectacle le rendant joyeux, heureux et pour certains en leur donnant totalement un fou-rire. » (Cassidy Savrimoutou, TG3)

« Eric Lauret a joué plusieurs rôles, donc il a joué plusieurs personnages, dont le barman. Harry voulait déclarer sa flamme à Didith mais comme il était trop timide, il est parti voir le barman, bien évidemment pour se transformer. Tout a changé, son ton bien plus vieillot et une tête totalement différente, le barman a proposé une «potion» et Harry a accepté, sans savoir ce qui allait se passer. Une fois cela passé, il est monté sur scène avec son ukulélé et à commencé à chanter et à danser… Il a réussi à faire danser tout le monde, et au fur et à mesure, il faisait de la musique avec ses amis et devenait de plus en plus connu, jusqu’au jour où il devint connu sous le nom de «Cardinal Chinois » vers 1952, date réelle ou inventée. De plus, il faisait de la musique avec ses amis et eux aussi sont devenus connus, leur groupe se nommait : « Les pailles-en-queue du 17e » . Eric Lauret continue de nous raconter son histoire, en jouant plusieurs autres rôles comme des femmes ou même un cochon, qui s’appelle George. » (Cassandre Nanin, TG3)