Les élèves de 201 se sont rendus sur le front de mer de Sainte Suzanne pour écrire des poèmes, en rapport avec leur cours de français : « Poésie de la ville, poésie des paysages ». Ils ont pu observer, écouter et s’inspirer des décors naturels pour écrire.
1 – « Ma mer » par D.D
Bercent ses vagues mélancoliquement régulières
Des choré pleines de grâce variées et diverses
De toutes les eaux, elle en est mère
Un art aquatique que l’on surnomme Mer
Dansent les poissons pour lui plaire
Le soleil lui tend sa lumière
Offre au ciel son bleu clair
La lune amplifie son caractère
Du pécheur, elle en est le repère
Le paille-en-queue embellit son air
Comme nous, elle vit sur terre
Aux mains stylo et cahiers, des élèves la contemplèrent
Influence leurs lettres, leur source d’inspiration
Illumine leurs pensées, élimine les pressions
Les berce, les éloigne, les emporte au loin
Hélas elle n’est qu’illusion
Elle a la reconnaissance du poète, car de son être, la mer sait en prendre soin…
2- « Face à la mer » par C.C
Ouvre les yeux,
Et regarde à l’horizon,
Que vois tu ?
Le monde est à la fois si vaste,
A la fois si petit.
En ce début de journée,
Tout a l’air si paisible,
Comme si le monde ne s’était pas encore réveillé.
Les rayons du soleil
Illuminent le chemin turquoise de mille feux,
Que les pailles-en-queue de notre île
Survolent discrètement.
Oh, magnifique océan,
Nous n’avons pas fini de te découvrir.
Tu es le trésor caché de cette planète.
3- Sans titre, par E.B
Le bruit somptueux des vagues
Au bord du majestueux rivage,
Laisse place aux mirages
Et, envoûte les esprits qui zigzaguent.
La danse des pailles-en-queue habille
Cet océan infini qui scintille
Et devient le miroir des cieux
Laissant tout le monde silencieux.
Au loin, un pêcheur sur son trône
Attend le poisson depuis l’aurore,
Ébloui, il ne peut que rester aphone
Devant ce splendide décor.
4- Sans titre, par Maxime Allane
Sous ce parasol végétal,
Assis sur ces roches cabossées,
Les yeux rivés sur cette étendue infinie d’eau.
Vaillantes, déchaînées , furieuses étaient les vagues.
Elles scintillaient, mes yeux extasiés restèrent figés.
Devant moi virevoltait un oiseau,
Un petit être animant mon regard
Qui malheureusement l’égarait.
Il se trouvait là un pêcheur,
Sans doute ici depuis une petite heure,
Exposé face à ces vagues en fureur.
Subitement mon être fut comblé,
Par de petits êtres sous-marins,
Jaillissant de leur habitat que chassaient les marins.
5- « Une journée au bord de la mer », par N.M