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Johnny Hallyday est décédé le 06 décembre 2017 d’un cancer des poumons. Tout le monde le sait, personne n’a pu échapper à cette info. On peut cependant se demander si la surmédiatisation de cette disparition était justifiée. Nous avons essayé de nous interroger sur la couverture extraordinaire que nous avons tous vécu/subi hier.

Moi, dit Liza, ça a commencé dès 5h du matin au réveil : papa regardait la télé au petit déjeuner.

Moi, dit Gabrielle, je l’ai découvert sur le snap de Vargass…

Moi, dit Laurence, je l’ai appris en cours d’anglais.

Moi je l’ai appris sur l’équipe en voulant consulter les résultats du match Bayern/PSG : leurs gros titres « Rallumer le feu » et « Oh, Hemeri, si tu savais » m’ont mis la puce à l’oreille.

Qu’est-ce qui justifie que toute la presse ait parlé de la mort de M. Smet ?

Johnny Hallyday allias Jean-Philippe Smet, chevalier de la légion d’honneur (si si !) est, si l’on s’en tient aux chiffres, un symbole de la musique, surnommé « The French Elvis ».

Par ailleurs, même si on peut estimer qu’il avait une vie débridée (mariageS, alcoolisme, tabagisme, drogues…), il reste très connu et aimé. Et quand bien même on ne l’appréciait pas (lui ou sa musique), on a tous au moins une chanson de Johnny en nous. Il est en effet connu de plusieurs générations : la nôtre, celle de nos profs et celle de nos grands-parents. Il a même eu sa marionnette aux Guignols (Ah que si si) et il reste une star française internationalement connue alors qu’il ne chante qu’en français.

Même si la flamme s’est éteinte, on peut imaginer que ses chansons mettront encore le feu dans de nombreux foyers…

Club Presse Décembre 2017 : les germanistes de 203 !