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Les élèves du club presse ont fait un tour du lycée pour recueillir les impressions des uns et des autres à l’annonce de notre classement au palmarès des lycées. Une jolie publicité pour notre lycée qui souffre depuis toujours d’une mauvais réputation.

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Fiers et contents

Si certains en doutent ou y sont indifférents (TSTI), voire choqués (Vincent TSTI) beaucoup se disent agréablement surpris, fiers, comme Karim en 204. M. Tréjaut, notre proviseur, lui aussi fier mais surtout content pour les élèves, rappelle que cette réussite est surtout due à la cohésion entre les professeurs et les élèves d’ailleurs mélangés en AP (2de gal & pro, en petits effectifs). L’objectif est de créer un climat de sérénité, afin de donner envie de travailler et d’éliminer les rivalités entre les élèves. Cela permet à tous ceux qui en ont envie de réussir, même ceux dont les familles ne sont pas aisées. On n’est pas nombreux aussi dans ce lycée, ce qui est un avantage, surtout pour les élèves dits « moyens » à la sortie du collège. Il rappelle que les sections professionnelles, surtout en bac pro ont des résultats très satisfaisants : certains élèves sont en difficulté, on parle de stéréotypes, mais beaucoup en veulent et réussissent.

Under-dog ou top-dog ?

C’est le cas de Zari, en TPOBA, déjà titulaire du CAP, et qui se dit rassurée face à ce palmarès. Venant de St-Denis, elle est souvent surprise de la mauvaise image qu’ont les gens de ce lycée. De même, Julia, américaine, assistante de langue, est très contente de cette belle publicité faite au lycée. Récemment affectée à la Réunion, elle ne comprend pas pourquoi les élèves des collèges de Ste-Suzanne voient d’un mauvais œil leur future affectation au lycée Bel Air. Pour elle le lycée est un « under-dog » (l’éternel loser qui fait quand même son bonhomme de chemin) auquel on s’attache vite.

L’AED Jonathan trouve pour sa part que les mentalités ont changé ces dernières années, même si son rôle reste difficile. Il parle lui aussi des stéréotypes négatifs mais qui au final ne concernent qu’une minorité d’élèves.

Réussite aux examens, oui, mais après ?

Un enseignant tient à rappeler que ces résultats ne sont possibles que grâce au travail des équipes pédagogiques et qu’il faut reconnaître leur valeur. S’il est content pour les élèves, il précise cependant qu’il ne faut pas trop s’attacher à de tels classements mais à la réussite des élèves après leur bac ou CAP.

 

Nous, élèves de seconde, sommes super contents de cette petite « victoire », une vraie reconnaissance contre des préjugés infondés.

Le Club Presse du lycée.